Étant sans accompagnement, les mineurs isolés sont considérés comme des personnes en danger. Pour éviter toutes maltraitances, il est très important de les aider dès leur entrée sur le territoire. Comment faire ?
Sommaire
Les mineurs isolés : qui sont-ils ?
Avant de parler des différentes aides accessibles aux mineurs étrangers isolés, faisons un petit rappel de sa signification. Le mineur isolé est un jeune de moins de 18 ans qui entre dans un territoire étranger, sans aucun représentant légal. On l’appelle également un « mineur non-accompagné ».
Logiquement, pour entrer dans un état étranger, on doit être suivi par un adulte quand on est mineur. Ou du moins, on doit avoir une autorisation parentale. Toutefois, dans le cas d’un mineur isolé, cet accompagnement n’a pas été possible. En effet, l’immigration d’un mineur isolé est souvent due à des situations particulières comme la fuite d’un cadre de guerre. Du coup, ils sont généralement des réfugiés ou des exilés.
Les mineurs isolés : comment faire pour les aider ?
Juridiquement, les mineurs isolés sont ralliés aux catégories des personnes vulnérables. Comme ils n’ont pas la capacité de se protéger, il est donc normal que des parties tierces le fassent à leur place. Il existe donc de nombreux moyens pour aider un mineur isolé. Il y a :
- l’aide sociale à l’enfance,
- l’aide par les bénévoles,
- l’aide au niveau administratif.
L’aide sociale à l’enfance
En France, il existe un dispositif qui garantit particulièrement la protection des mineurs isolés. Il s’agit de l’ASE ou de l’aide sociale à l’enfance. Cet accompagnement est assuré par chaque conseil départemental dans le territoire. Il va prendre en charge l’accueil, l’intégration et l’orientation du mineur isolé en question. On va donc lui octroyer un hébergement, des vivres… On va même l’inscrire à une école ou une formation professionnelle pour qu’il y ait un meilleur avenir. Toutefois, pour bénéficier de cette aide, il faut aussi que le mineur remplisse certaines conditions. Une évaluation est donc effectuée en avance par l’autorité compétente.
L’aide par les bénévoles
Certaines associations prennent aussi en charge les mineurs isolés. Le but est le même que pour l’ASE, c’est-à-dire d’assurer un meilleur cadre de vie pour le jeune. Pour cela, les associations vont demander à des volontaires d’héberger et de prendre en charge le mineur isolé pendant un certain temps. Cela peut aller d’une à plusieurs années, en fonction des relations entre la famille et ce dernier.
L’aide au niveau administrative
Enfin, le mineur isolé peut aussi avoir droit à certaines aides administratives comme la régularisation des papiers, par exemple.